Mélie est une vieille dame de 72 ans. Encore vive, elle prépare les vacances qu’elle va passer avec Clara, sa petite-fille de 10 ans. Deux mois ensemble, c’est l’occasion
de faire de nombreuses rencontres, d’autant plus que l’entourage de Mélie est riche. Et même si l’horizon de Mélie est menacé par un examen médical, rien ne pourra assombrir cette parenthèse de
deux mois.
Clara, lors de ses vacances, va faire la rencontre de Marcel, un ancien mécano qui se déplace aujourd’hui en fauteuil roulant. Pour le faire sortir de la maison de retraite, Mélie invente des pannes qu’il vient réparer. Mais Marcel n’est peut-être pas aussi faible qu’il le laisse paraitre.
Clara va également retrouver Georges, le médecin de sa grand-mère, qui est également un ancien amour de sa mère. Il y a également Pépé, un immigré espagnol qui sert de chauffeur à Marcel, Fannette, la mère de Clara, ou Bello, son parrain par adoption, un musicien qui adore s’entourer de filleuls.
Mais il y a surtout Antoine, le copain de Clara. Ou plutôt le petit copain. Il a peur des araignées, et des vacances à la campagne ne sont pas forcément le bon endroit pour éviter les petites bêtes à longues pattes.
C’est dans un décor champêtre que ces personnages prennent place, surmontent leurs failles et affichent leur amour au grand jour. On sent dans ce roman beaucoup d’affection, de sympathie et de tendresse, avec la volonté de ne rien cacher, de toujours dire ce qui doit être dit. C’est une récréation littéraire tout à fait agréable, dans laquelle Barbara Constantine alterne avec bonheur les styles de narration (récit, lette, coup de téléphone, confession à un dictaphone). Ce roman permet de passer un moment sympathique en compagnie de personnages haut en couleur. (ce qui n’est pas sans rappeler quelques bons ouvrages d’Anna Gavalda)
A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine
Ed. Calmann-Lévy