Une jeune fille de 9 ans, Rachel, expose son enfance, et notamment les rencontres qu'elle fait avec la psychologue qui s'occupe d'elle. On suit donc la petite Rachel dans ses
aventures enfantines, entre blagues potaches avec les copines et conflits avec certaines personnes qui lui sont proches. Et découverte de la vie des plus grands…
J'ai lu ce livre un peu par défaut : j'avais une heure à combler et avait oublié mon livre en cours. Qu'à cela ne tienne, comme je me trouvais dans une bibliothèque, j'ai donc choisi un court
roman, ce qui m'a permis de le lire en une fois (ouf! Un que je ne ramènerai pas à la maison !).
Au départ, cette histoire n'était pas un roman, mais une pièce de théâtre. L'auteur, qui est également l'actrice qui a joué cette pièce a ensuite décidé de la porter sur le papier sous forme de
roman.
Les premières scènes chez la psychologue m'ont fait penser aux scènes de Kiffe kiffe demain de Faïza Guène, à la différence
près que l'héroïne de Faïza Guène a rendez-vous avec son assistante sociale. Mais ce regard des plus jeunes sur les adultes sensés les aider est intéressant dans les deux cas.
Ce livre se lit vite, avec un rythme assez enlevé. On suit avec le sourire les aventures de la petite Rachel. Deux passages m'ont notamment plu : celui où Rachel et sa copine font des blagues à
Madame Courtecuisses, et plus encore celui où Rachel ment à sa mère pour s'inscrire au Club des amies de Barbie. Ce passage est très bien écrit, on y ressent l'impatience de la petite fille qui
cherche à ressembler à ses copine en s'inscrivant à ce club... Les remarques de sa mère lorsqu'elle apprend cela et les réponses de Barbie lorsque celle-ci découvre que Rachel n'envoie plus
d'argent montrent bien les pressions psychologiques qui peuvent peser sur une enfant de 9 ans.
Mais ce roman n'est pas qu'une grande farce : les visites chez la psychologue sont moins légères, le décès de Madame Courtecuisses apporte une pointe de tendresse à ce texte.
Même si ce texte n'est pas un grand texte, il apporte un peu de légèreté et des sourires qui ne peuvent pas faire de mal.